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Carnets de route : le site de l'évasion
"Ce site est dédié aux amoureux de la nature, aux fans d'évasion, autant qu'aux amateurs de bons plans et d'informations pratiques.
Je souhaite, avant tout, vous faire partager mon attachement à la montagne et ses loisirs, tout en vous faisant voyager à travers le monde.
En vous souhaitant autant de plaisir à naviguer sur ce site que j'en ai eu à le concevoir, je vous invite à laisser vos impressions dans l'espace qui vous est réservé.
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Moulins et patrimoine de Saint-André
UN PEU D’HISTOIRE
Dès la préhistoire SAINT-ANDRE est habité ; sur les hauteurs de nombreuses gravures rupestres en témoignent.
Depuis le VIe siècle il appartient à l’évêque de MAURIENNE, seul seigneur temporel qui exerce les pleins pouvoirs. Sous la révolution il prend le nom de MONTFORT.Dès lors SAINT-ANDRE subit le sort de la SAVOIE : française pendant 23 ans ; elle est rendue au Roi de SARDAIGNE en 1815.
Le 23 avril 1860, les habitants votent à la quasi unanimité leur rattachement à la France
SITUATION GEOGRAPHIQUE
Entre 950 m au niveau de la rivière ARC et 3400 m au sommet de la pointe du BOUCHET, SAINT-ANDRE, commune de 462 habitants est située en versant Sud en zone périphérique du Parc National de la Vanoise.
A 5km de MODANE, sur la route Royale vers l’Italie, St André ancien relais de poste, riche de ses 15 hameaux, se caractérise par un petit patrimoine rural richement diversifié, des moulins, des fontaines, des fours, 2 églises et 14 chapelles pour la plupart baroque.
Grâce à la ténacité d’une association, plusieurs moulins à grains ont été restaurés et fonctionnent aujourd’hui.
Mail : contact@moulin-st-andre-assoc.com
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Rendez-vous sur ce blog très bien documenté
savoirdesanimaux.oldiblog.com
SAVOIR DES ANIMAUX
"Savoir des animaux ... Liste des animaux présents sur mon blog :. Mon blog comporte différentes catégories d'animaux: Mammifères Terrestre, Mammifères Marin ..."
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LE FUMAGE
LE BLESSE
A tous ceux qui sont morts
sous les ciels merveilleux d'étranges pays.
Il se plia, grotesque, un rictus à la bouche
Toucha le sol des mains comme on palpe une couche
Et lorsqu'il s'étendit s'éloigna le tumulte :
Un brûlot projeté par une catapulte
Face au ciel flamboyant que tempère la palme
Son corps n'éprouvait rien qu'un redoutable calme
Mais un ardent frisson le parcourut, funeste
Alors, afin de voir, l'homme prévit un geste
Clapotant à sa peur telle une boue immonde
La souffrance aussitôt le submergea, profonde
L'acier brûlant vomi parmi d'autres mitrailles
Féroce cheminait au long de ses entrailles
D'un coup de fouet cinglant, grisé par sa puissance
Il avait dénoué la marque de naissance
Le reste du cordon, une ombre sur le ventre
La balle du nombril avait frappé le centre
Le soldat, en sueur, les mains tremblant de crainte
Se mit un pansement, mordit sur une plainte
Puis dans un gouffre sombre il trouva le remède
Généraux le néant accordait l'intermède
Son réveil fut l'espoir qu'offrait le destin mièvre
L'homme perçut des bruits éthérés par la fièvre
Etaient-ce des amis ou bien des gens d'en face ?
Aux jurons attendus il devina sa race
Quand les anges casqués meublèrent l'évidence
Le soldat était mort et goûtait le silence.
J-C CLERESE
LES POETES DE FRANCE (1955)
POUR UN JEUNE ETRANGER
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A , léquipage dun avion abattu et lynché par la population.<o:p></o:p>
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Pour sauver létranger<o:p></o:p>
Qui te faisait la guerre<o:p></o:p>
Moi, je tai vu plonger<o:p></o:p>
Dans leau de la rivière<o:p></o:p>
Et tu nas pas compris<o:p></o:p>
Sur la foule accourue<o:p></o:p>
La haine et le mépris<o:p></o:p>
Les poings tendus.<o:p></o:p>
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Je noublierai pas cette chose<o:p></o:p>
Létranger sauvé des remous<o:p></o:p>
Jai cru voir fleurir une rose<o:p></o:p>
Dans la boue<o:p></o:p>
Je noublierai pas cette chose<o:p></o:p>
Létranger pendu à ton cou<o:p></o:p>
Jai cru voir fleurir une rose<o:p></o:p>
Dans la boue.<o:p></o:p>
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Dans le ciel létranger<o:p></o:p>
Faisait rugir la guerre<o:p></o:p>
Il était le danger<o:p></o:p>
La mort et la misère<o:p></o:p>
Et toi devant ces gens<o:p></o:p>
Qui pleuraient de colère<o:p></o:p>
Tu as montré les dents<o:p></o:p>
Arrière !Arrière !<o:p></o:p>
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Je noublierai pas cette chose<o:p></o:p>
Tu le protégeais sous les coups<o:p></o:p>
Jai cru voir fleurir une rose<o:p></o:p>
Dans la boue<o:p></o:p>
Je noublierai pas cette chose<o:p></o:p>
Létranger tombé tes yeux fous<o:p></o:p>
Jai cru voir fleurir une rose<o:p></o:p>
Dans la boue.<o:p></o:p>
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Pour le jeune étranger<o:p></o:p>
Elle est finie la guerre<o:p></o:p>
Son corps est allongé<o:p></o:p>
Sans vie sur votre terre<o:p></o:p>
Et toi quon a fait taire<o:p></o:p>
Toi qui na rien pu faire<o:p></o:p>
Oui tu le peux, crois-moi<o:p></o:p>
Sois fier de toi.<o:p></o:p>
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Je noublierai pas cette chose<o:p></o:p>
Une vie pour toi cest beaucoup<o:p></o:p>
Jai cru voir fleurir une rose<o:p></o:p>
Dans la boue<o:p></o:p>
Je noublierai pas cette chose<o:p></o:p>
Lui couché et toi à genoux<o:p></o:p>
Jai cru voir fleurir une rose<o:p></o:p>
Dans la boue.<o:p></o:p>
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« Chansons »<o:p></o:p>
J-C CLERESE
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LES CROIX
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DES CROIX DE BOIS
SIMPLES BAMBOUS
LIES EN CROIX
AVEC AU BOUT
DES VERS REPUS
MOUS ET DODUS
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SOUS LE SOL QUI LES BROIE
SAFFAISSENT LENTEMENT LES FLANCS
DE TOUS LES MORTS, JAUNES ET BLANCS
QUI GISENT SOUS LES CROIX
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MERES EN PLEURS
LARMES DE FEU
ET DANS LES CURS
LES VERS AFFREUX
DU DESPESPOIR
FRIANDS ET NOIRS
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SOUS LE DEUIL QUI LES PLOIE
TRESSAILLENT DOUCEMENT LES FLANCS
DES FEMMES AUX SEINS DOR ET BLANCS
QUI SACCROCHENT AUX CROIX
DES CROIX DE VOIX
DYEUX ET DE GESTES
NIMBES DEMOI
TOUT CE QUI RESTE
POUR CHAQUE MERE
JAUNES ET BLANCHES
FRUITS EPHEMERES
DES MEMES BRANCHES.
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J-C CLERESE
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L'APRES-JACHERE
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LE FUMAGE
LES LABOURS
LES SEMAILLES
LA RECOLTE
J-C. CLERESE
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